29 août 2019
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Le réseau Marial Européen a été constituée en 2003, à l'initiative de Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes. Il a d'emblée bénéficié des encouragements de Rome. Les animateurs des sanctuaires membres du Réseau se réunissent une fois par an pour mieux se connaître, mais surtout, pour mieux connaître les attentes des millions de personnes qui fréquentent aujourd'hui les sanctuaires, en pèlerins et en visiteurs. En 2003 Lourdes avait accueillit la première de ces rencontres autour d'un thème "Dans le cadre de l'année du Rosaire", ouvrant une réelle communication entre les sanctuaires.
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Fait divers
26 juin 2019
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Si la petite Bernadette Soubirou n'était pas, selon les historiens, "une enfant particulièrement pieuse", elle est profondément marquée par son désir de recevoir Jésus. Alors qu'elle habite chez celle qui avait été sa nourrice, au village de Bartrès, elle déclare : "Je désire revenir à Lourdes pour aller en classe et me préparer à la première communion." Le 17 janvier 1858, soit quelques jours avant la première apparition, elle quitte définitivement Bartrès, seule et à pied, expliquant : "Monsieur le curé veut me faire la première communion et si je retourne à Lourdes, je la ferai". Ainsi, certains commentateurs du message de Lourdes expliquent que la Vierge Marie fut en quelque sorte la catéchiste de Bernadette pour la préparer à sa première communion. Le lendemain de sa première communion, le 3 juin 1858, on lui demande : "De quoi as-tu été la plus heureuse : de la première communion ou des apparitions ?" Bernadette répond avec simplicité habituelle : "Ce sont deux choses qui vont ensemble mais qu'on ne peut pas comparer. J'ai été bien heureuse dans les deux.
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Fait divers
2 décembre 2018
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Bernadette est née à Lourdes et elle y a vécu vingt-deux ans sans jamais beaucoup s'en éloigner.Son seul grand voyage fut celui qui la mena de Lourdes à Nevers.
Mais quelques localités des Hautes-Pyrénées méritent d'être signalées pour mieux connaitre Bernadette "au temps de Lourdes"
Bartrès
Bartrès est un des lieux les plus évocateurs de Bernadette et de son époque. Le village est situé sur les hauteur, juste au nord de Lourdes. Quand elle avait dix mois, Bernadette y avait été mise en nourrice, chez Marie Lagües, pendant dix-huit mois (novembre 1844- mars 1846). Elle est retournée à la ferme Lagües pour quelques mois, de l'été 1857 au mois de janvier 1858.
Le deuxième séjour de Bernadette à Bartrès est très émouvant parce qu'il précède immédiatement les apparitions. Il semble qu'elle soit rentrée définitivement à Lourdes trois semaines avant le 11 février. Motif : le curé de Bartrés était parti et, avec lui, tout espoir de se préparer à la première communion.
Cauterets
Cauterets était déjà réputée pour ses thermes, bénèfiques pour le traitement de l'asthme. Pour se rendre à Causterets, les curistes passaient par lourdes. Les voyageurs les plus nombreux étaient les Anglais. C'est d'ailleurs à cause de ces passages que Lourdes était un relais de poste et comptait plusieurs hôtels.
C'est en revenant de Cauterets que Mgr Thibault, l'évêque de Montpellier, s'arrête à Lourdes et interroge Bernadette. Nous sommes le 17 juillet 1858, au lendemain de la dernière apparition. Mgr Thibault est impressionné par les réponses et le comportement de Bernadette. Sur la route du retour, il s'arrête à Tarbes pour presser l'évêque, Mgr Laurence, de prendre position. Cauterets a donc joué un certain rôle, même indirect, dans la reconnaissance des apparitions.
Pour Bernadette, Cauterets est un lieu de cure et un refuge. Les eaux des thermes soigneront son asthme, sans jamais l'en guérir. Mais l'éloignement de Lourdes permet aussi de mettre Bernadette à l'abri des représailles promises par le préfet. Le 4 mai 1858, en visite à Lourdes, le préfet avait déclaré : "Toute personne qui se dit visionnaire sera immédiatement arrêtée."
Bernadette semble avoir séjourné à Causterets du 8 au 22 mai 1858. Elle est accompagnée par une cousine et séjourne chez des parents. Le lieu est repérable aujourd’hui : c'est le Gite Beau Soleil.
Tarbes
Tarbes était le chef-lieu du département et le siège de l'évêché. Tarbes était reliée à l’extérieur par le télégraphe. La gare de Tarbes ouvrira en 1859.Le préfet Massy était le représentant de l'empereur Napoléon III. Bernadette, semble-t-il, n'a jamais vu le préfet. Celui-ci agissait par maire et commissaire interposés.
Bernadette a vu l'évêque n'a rien noté sur ses carnets. La rencontre historique eut lieu le 7 décembre 1860. Les travaux de la commission nommée par Mgr Laurence sont déjà bien avancés. Il s'agit d'une dernière comparution, puisque l'enquête a ressemblé à une instruction judiciaire. L'évêque est entouré de tous les membres de la commission. Les questions pleuvent. Les réponses de Bernadette sont, comme toujours, simple et conformes à ce qu'elle dit depuis le début. A la demande de la commission, elle refait le geste de la Vierge annonçant "Je suis l'Immaculée Conception".
L'évêque, dont le prénom de "Sévère" n'est usurpé, essuie une larme d'émotion et dit, en retirant : "Avez-vous vu cette enfant ? " Cette comparution achève, sans doute, de le convaincre. Où cette séance s'est-elle tenue ? Semble-t-il dans une chapelle affectée au chapitre de la cathédrale, à l'étage.
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Fait divers
27 novembre 2018
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Publication
A l'époque des apparitions, plusieurs journaux circulaient dans le département des Hautes-Pyrénées. L'un d'eux concernait tout particulièrement l'arrondissement d'Argelès dont Lourdes faisait partie : Le Lavedan. Il fut le premier à publier, sur un ton qui se voulait humoristique, des articles malveillants à l'égard de Bernadette et de ses dires. Plusieurs journaux nationaux le recopièrent sans se donner la peine de vérifier l'information.
Une nouvelle revue commence en 1991 : Lourdes Magazine. Il se présente comme un tabloïd, avec beaucoup de photos. De plus en plus, chaque numéro est consacré à un thème. Lourdes Magazine fait une large place aux témoignages. Il constituait un instrument de culture chrétienne. Un DVD contient l'intégralité des numéro de 1990 à 2011. Lourdes Magazines a cessé de paraître en janvier 2013.
Radio
La radio est née, légalement, en 1987, mais l'instauration d’émettre n'est venue qu'en 1993. En lien avec d'autres stations du Midi pyrénéen, elle émet sous le nom de "Présence Lourdes Pyrénées". Les studios sont situés à Lourdes mais les informations et le reportages concernent l'ensemble du diocèse.
Internet
L'image est venue compléter le son. Grâce au site internet, des millions de personnes sont en lien avec les sanctuaires, pour se tenir au courant de l'actualité ou pour chercher des informations. Le site a été ouvert le 8 février 1996. Depuis le 11 février 2008, il permet de suivre le chapelet en direct de la grotte.
Désormais, le site est devenu une véritable télévision. Depuis le 11 février 2009, vingt-quatre heures sur vingt quatre, des cameras permettent aux internautes d'être virtuellement présents à la grotte et de s'associer aux pèlerins qu'ils voient défiler.
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Fait divers
12 novembre 2018
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Tremblements de terre
Lourdes est fréquemment éprouvée. La région est soumise à de fréquentes secousses sismiques. Durant les années où Bernadette y a vécu, Lourdes a ressenti, plus ou moins durement, trois tremblements de terre : en 1850, 1854 et 1862. En 1854, le séisme se répéta deux jours de suite, les 20 et 21 juillet. Deux des clochetons de l'église paroissiale s'écroulèrent. Un troisième, qui menaçait ruine, fut démoli en 1859.
Le feu
Le feu était un autre fléau : à la suite de l'incendie qui détruisit l'Hôtel-de-Ville (1832), une compagnie de cinquante-et-un sapeurs-pompiers volontaires avait été constituée : le docteur Dozous, tout en exerçant, au moins épisodiquement, ses compétences médicales, notamment à l'Hospice, en avait été élu commandant. Juste avant le départ de Bernadette, ils avaient reçu leur nouvelle tenue, "avec de magnifiques casquettes d'incendie, modèle ordinaire avec un ruban en cuivre.
La sécheresse
Le ciel n'était pas beaucoup plus clément. Depuis 1853, le prix des céréales et des pommes de terre ne cessait d'augmenter. Une sécheresse exceptionnelle, en 1856, cause de moindres récoltes, provoqua la famine, comme le signale le rapport du préfet. Cette année-là, les Soubirous avaient déjà quitté le moulin de Boly. François avait tenté sa chance dans d'autres moulins : la pénurie ne l'a pas aidé. Le pain coûtait 63 centimes le kilogramme, alors que le salaire journalier d'un ouvrier (un "brassier") était d'un 1 franc 25. La situation s'est améliorée l'année suivante. Le prix du pain a diminué de moitié. Mais en 1858, c'est une nouvelle sécheresse qui sévit. Inversement, c'est parfois la pluie qui provoque des désastres. Ainsi, en septembre 1863, la pluie anéantit pratiquement les travaux effectués pour la chapelle depuis un an.
La mortalité infantile
La mortalité infantile était très importante, comme en témoigne le cas de la famille Soubirous : Bernadette a perdu cinq de ses frères et sœurs, morts à la naissance ou en bas âge. Sa sœur Toinette perdra tous ses enfants. Ceux qui survivent, éventuellement, tiennent bon : les Hautes-Pyrénées ont compté dix centenaires en l'année 1800. Mais à lourdes, à l'automne 1855, c'est le choléra qui frappa la population. Trente-huit décès ont été dénombrés. Bernadette survécut à l'épidémie mais son asthme en fut aggravé pour le reste de ses jours.
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6 novembre 2018
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C'est aussi à l'hospice que se situe une scène dont une personne, au moins, ne se relèvera jamais. C’était le 31 mars 1864. La sculpture prévue pour la grotte arrive à l'hospice. Le sculpteur, Joseph Fabisch, avait posé maintes questions à Bernadette. Il lui avait posé même soumis une maquette. Le curé Peyramale n'avait peut-être pas bien transmis les critiques de Bernadette sur la maquette. L'artiste a été repris par la maladie du temps : l’académisme.
Maintenant, c'est l'épreuve de vérité. Bernadette avait été souffrante. Aujourd'hui, elle est dans la cour ; elle joue ; elle fait la ronde. Elle est bien obligée de venir quand on l'appelle pour voir le chef d'oeuvre. Après une première réponse de politesse. "C'est bien cela" - elle se ravise ; "Non, ce n'est pas cela." De toute façon, quelle statue pourrait égaler la vision ? Fabisch en éprouva un grand chagrin.
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14 octobre 2018
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En janvier 1858, Bernadette est admise dans la classe des indigentes. A quatorze ans, elle va faire l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Quand surviennent les apparitions, bien loin de l'encourager, certaines Sœurs parlent de "carnavalesques". La supérieur restera toujours sceptique.
Le prêtre préposé à l'aumônerie de l'hospice, l'abbé Pomien, se désespère de son ignorance catéchétique mais il inspire confiance à Bernadette : c'est lui qu'elle va trouver deux jours après la première apparition. C'est à l'hospice, et non à la paroisse, que Bernadette fit sa Première Communion le 3 juin 1858, à la fête-Dieu. C'est là que Bernadette deviendra pensionnaire à partir du mois de juillet 1860. Elle rattrapera son retard scolaire. Elle prendra goût au soin des malades. Elle s'intégrera progressivement à la communauté,sans que les sœurs fassent pression sur elle.
Les curieux
Bernadette avait été placée au pensionnat pour la protéger des curieux ; la réussite n'est pas totale. Durant les récréations, les visiteurs tentent leur chance. Beaucoup viennent demander des prières ou des encouragements. D'autres sont plus indiscrets et veulent lui arracher des bénédictions, lui couper une mèche de cheveux ou un morceau de sa robe, s'adressant à elle comme à une sainte. D'autres visiteurs, parfois des prêtres ou des religieux, la questionnent, les uns honnêtement, d'autres pour l'amener à la faute : sans sucés.
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14 octobre 2018
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Souvent, les visiteurs veulent donner de l'argent. C’était une chose pénible pour Bernadette. Elle refusait absolument tout argent. Les gens s'apitoyaient de son extrême misère. Ils en offraient avec les plus habiles insistances, ou glissaient des pièces dans sa poche. Elle les jetait vivement en disant :
- ça me brûle !
Un jour son petit frère reçoit un louis d'or. C'est sa rétribution, pour avoir été chercher de l'eau à la grotte. Elle le gifle et l'envoie rendre la pièce.
Mais il faut construire la chapelle que nous voyons aujourd'hui. Les sœurs aimeraient bien que Bernadette ne fit pas la difficile.Pour contenter tout le monde, Bernadette à trouvé la réplique :
- Il y a un tronc !
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- Donnez à la sœur !
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6 octobre 2018
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La remise du scapulaire
La vierge Marie apparut le 16 juillet 1251 à un homme, un certain Simon, dans un petit village nommé Aylesford, située à 40 kms de Londres (Angleterre).
Il invoqué Marie à de nombreuses reprises pour lui demander sa protection en des temps difficiles, Notre Dame apparut à Simon environnée d'une multitude d'anges, tenant en sa main un Scapulaire et disant : "Voici un privilège pour toi et ceux du Carmel, qui mourra ainsi revêtu sera sauvé". Pour l'humble Simon, la surprise dut être grande.
Marie, une mère voulant revêtir ses enfants
En tendant à Simon un scapulaire, Marie se présente à lui comme une mère cherchant à habiller son enfant. La premier geste d'une mère lorsque son enfant vient de naître est de l'habiller. Porter le Scapulaire, pour Simon et pour tout fidèle aujourd'hui, signifie donc accepter la présence maternelle de Marie dans sa vie. C'est aussi une manière de prendre Marie chez soi, comme la fait l’évangéliste Jean.
Travailler pour être sauvé
Le symbole de l'habit dont une mère revêt son nouveau-né, car celui-ci est incapable de s'habiller par lui'même, de même Marie souhaite habiller ses enfants du salut que personne ne pourrait acquérir par soi-même.
Simon reçoit un habit de couleur terne. Au XIII siècle le Scapulaire est une simple tenue de travail. Les paysans, les forgerons, les menuisiers s'apprêtant à travailler, pouvaient se revêtir de cet habit composé de deux grands pans de tissus mis par-dessus les épaules, couvrant l'avant et l'arrière du corps, pour éviter de salir ou de déchirer leurs vêtements habituels. Le fidèle revêtant le Scapulaire est invité a se mettre au travail, de coopérer, de travailler à son propre Salut, en mettant en pratique les commandements donnés par le Christ.
Se revêtir intérieurement de Jésus-Christ
Le vêtement donné par Notre-Dame évoque la promesse de son aide maternelle, pour qui le portera, tout en invitant le fidèle à œuvrer pour son salut. Si Marie donne un habit en vue du salut, cet habit n'est autre que Jésus lui-même. L'humble habit du Scapulaire portée au quotidien, signifie que le fidèle travaille chaque jour à conformer sa vie et ses œuvres à sa foi, laissant se déployer en lui la grâce de l'Esprit reçue au baptême.
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4 octobre 2018
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En 2001, alors que le festival international des Très courts en est à sa troisième année, Katia Martin-Maresco se joint à son équipe et travaille à son exposition dans le monde entier.
Avec l'association Pandora et son président le dessinateur Philippe Caza avec qui elle à toujours collaboré, elle y crée la sélection Paroles de Femmes, dont les Très Courts sont aujourd'hui portés haut par le ministère des droits des femmes. Chemin faisant, Katia rencontre quelques jeunes étudiants en cinéma en situation de handicap : prenant conscience des problèmes d'accessibilité dans les cinémas, les lieux de vie et de culture, elle décide alors, toujours dans le cadre du Festival des Très Courts, de lancer la sélection Travelling 34 avec Philippe Caza, Tristan Incorvaia et Damien Jouteux, consacrée à de très courts métrages sur le handicap. Cette sélection est soutenue par l'inspirateur d'Intouchables, Philippe Pozzo Di Borgo.
Le sucés est tel que l'équipe de Travelling 34 décide, début 2015, d'inventer un nouveau festival destiné à tous les publics : ainsi commence l'histoire du Festival International du Film sur le Handicap.
"Personne n'est parfait !"
C'est, si vous le voulez bien, sous le patronage de cette (dernière) réplique culte de Certains l'aiment chaud que nous aimerions placer Le festival international du film sur le handicap, édition 2018-2019. (du 1 au 6 février 2019 à Lyon)
L'engouement qu'a suscité le festival dès sa première édition a bien démontré son urgence et son utilité.
Cette troisième édition sera une nouvelle opportunité pour qui aurait encore des préjugés, des appréhentions, voire des peurs vis-à-vis du handicap - des handicaps -, à venir s'ouvrir à ce monde parallèle... qu'en réalité nous partageons.
Avec ces films, vous traverserez, nous l'espérons, des émotions toutes différentes, toutes surprenantes. De la tendresse, de l'humour, des vies d'exception, de la beauté... et derrière les caméras des réalisateurs du monde entier, apportant chacun sa vision tant personnelle que culturelle.
C'est ainsi que, sans même vous en rendre compte, vous changez de regard sur le handicap. C'est du moins notre ambition et notre espoir.
Katia Martin-Maresco
fondatrice et directrice du FIFH
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