La vie de l'hospitalité du diocése de Besançon Belfort et son pélerinage à Lourdes
C'est aussi à l'hospice que se situe une scène dont une personne, au moins, ne se relèvera jamais. C’était le 31 mars 1864. La sculpture prévue pour la grotte arrive à l'hospice. Le sculpteur, Joseph Fabisch, avait posé maintes questions à Bernadette. Il lui avait posé même soumis une maquette. Le curé Peyramale n'avait peut-être pas bien transmis les critiques de Bernadette sur la maquette. L'artiste a été repris par la maladie du temps : l’académisme.
Maintenant, c'est l'épreuve de vérité. Bernadette avait été souffrante. Aujourd'hui, elle est dans la cour ; elle joue ; elle fait la ronde. Elle est bien obligée de venir quand on l'appelle pour voir le chef d'oeuvre. Après une première réponse de politesse. "C'est bien cela" - elle se ravise ; "Non, ce n'est pas cela." De toute façon, quelle statue pourrait égaler la vision ? Fabisch en éprouva un grand chagrin.