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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 18:08
La  nourrice : Marie Laguës

C'est le calme du soir. Au coin de l'âtre, Louise somnole, harrasée de sa journée de labeur et fatiguée aussi par le début d'une nouvelle grossesse. François est sortie quelques instant faire le plein de bois pour la nuit.

Soudain, la chandelle de résine qui grésille pour éclairer la pièce d'effondre sur le corsage de Louise. Surprise dans son sommeil, elle pousse un cri d'effroi. François accourt. Après les premiers instants de panique pour éteindre le corsage qui a pris feu, on constate que la brûlure n'est pas très grave. Elle sonne tout de même le glas de l'allaitement de Bernadette. De ce jour-là en effet, la maman qui attend une autre naissance pour février ou mars prochain doit renoncer à nourrir elle-même la pouponne. Bernadette par donc à Bartrès, à quelques kilomètres de Lourdes, chez une nourrice : Marie Laguës.

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 17:37
Le  cachot  de  la  déchéance

Leur cousin André Sajous a accepté de les accueillir dans la seule pièce de sa maison que lui, sa femme et ses quatres enfants ne veulent pas occuper. Ils n'ont pas osé refuser la demande d'accueil de François. Pourtant, même le sonneur de cloches, le forgeron Laffite, le boucher Blancard avaient essayé successivement de s'y installer. En vain; Trop malsin.

Cette vieille maison située au pied du château, et ne prenant le jour que du côté du soleil levant. Au premier étage, deux chambres, sont occupées par la famille Sajous. Au rez-de-chaussée, une première pièce qui sert d'atelier au maître tailleur de pierre; enfin au bout d'un corridor, une chambre obscure, donnantsur une petit cour où l'on entasse du fumier.

Cette pièce servait autrefois de prison jusqu'en 1830. Les traces du passé demeurent : des barreaux à l'une des fenêtres, les dalles d'ardoisses au sol, les solives noires au plafond et ces murs au crépi effrité sur ces pierres épaisses, qui semblent encore imprégnées des confidences de voleurs ou des jurons d'ivrognes.

La famille Sajous, qui habite au-dessus du cachot, les entend, chaque soir, prier Dieuensemble. Ils sont sidérés de l'Esperance, qui les anime malgré tout. Mais leur situation n'est pas brillante.

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3 décembre 2017 7 03 /12 /décembre /2017 19:00
La  plus  belle  des  fleurs

Le banc dans le parc était vide quand je me suis assise pour lire sous les longues branches broussailleuses d'un vieux saule pleureur. Désillusionnée par la vie, j'étais obligée de froncer les sourcils, car le monde était résolu à avoir ma peau.

Comme si ce n'était pas assez pour gâcher ma journée, un jeune garçon hors d'haleine s'est dirigé vers moi, épuisé d'avoir joué. Il s'est planté devant moi, la tête légèrement penchée, et a dit, tout excité : " Regardez ce que j'ai trouvé !" Dans sa main, il tenait une fleur qui faisait vraiment pitié, ses pétales étaient flétris, la pluie et la lumière lui ayant manqué. Voyant qu'il prenait sa fleur morte et qu'il retournait jouer, je lui ai fait un mince sourire et je me suis détournée.

Au lieu de s'en aller, il s'est assis à mes côtés, a porté la fleur à son nez et a déclaré avec une surprise non dissimulée : "Elle sent bon et elle est belle aussi, c'est pourquoi, je l'ai cueillie ; c'est pour vous, voici."

La mauvaise herbe était à l'agonie ou déjà morte. Ni orangée, ni jaune, ni rouge, ses couleurs étaient fanées. Si je voulais qu'il parte, je devais l'accepter. La main tendue vers la fleur, j'ai dit : "Merci, justement ce dont j'ai besoin." Au lieu de déposer la fleur dans ma main, il l'a tenue en l'air sans raison ou dessein. C'est alors que j'ai remarqué pour la première fois que le garçon à la fleur ne pouvait pas la voir : il était aveugle.

J'ai entendu ma voix frémissante et des larmes ont coulé de mes yeux, en le remerciant d'avoir choisi ce qu'il y avait de mieux. Il a répondu : "De rien", il souriait et est retourné à ses jeux sans savoir qu'il avait transformé ma peine en jour radieux.

Je me suis demandé comment il avait pu apercevoir une femme sous un vieux saule, en plein apitoiement. Comment avait-il senti ma détresse complaisante ? Sans doute était-il béni de voir la vérité avec les yeux du coeur. Par les yeux d'un enfant aveugle, j'ai enfin pu voir que c'était moi, et non le monde, qui broyait du noir. Parce que j'avais si souvent moi-même ignoré la beauté, j'ai juré de voir la beauté dans la vie et d'apprécier chaque seconde qui me serait donnée. J'ai porté la fleur à mon nez et j'ai senti le parfum d'une magnifique rose.

 

Cheryl L.  Costello-Forshey

La  plus  belle  des  fleurs
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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 19:17
Couronnement de la statue de la Vierge

Le 3 juillet 1876, au lendemain de la consécration de la basilique de l'Immaculée Conception, est célébré le couronnement d'une statue de la Vierge, destinée à être placée devant la future basilique du Rosaire. Le couronnement est un acte liturgique qui ne peut être célébré que sur l'ordre du Saint-Père. Il y a une affinité entre le "pélerinage des bannières" en 1872 et le couronnement de la Vierge en 1876 : ce sont deux gestes d'une nation tout entière.

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 19:15
Le  mystère  des  racines

Il ya les "sans domiciles", les "sans argent", les "sans avenir", et tous les "sans" que chacun peut énumérer, et même les églises sans prètres. Face à tous ces "sans", faut-il être sans état d'âme ? Heureusement, il y a la vie qui n'est pas sans paraboles. Par exemple, celle-ci. Dans un jardin, un figuier semblait mort depuis plusieurs années, et ne tenait plus que par habitude. Et puis un jour, surprise : un petit bourgeon était sorti de terre, un petit brin de vie inespérée. Avec précaution, on scia le vieux tronc pour laisser grandir ce qui venait de renaître. Décidément, la vie possède une puissance insoupçonnée : nous sommes bien petits devant le mystère des racines !

Alors, demain, une Eglise sans prêtres ou une Eglise avec plus de prêtres ? Là n'est pas d'abord le problème. Car l'essentiel, ce sont les racines, avec leur mystère de vie insoupçonnée. Et les racines de l'Eglise, c'est Jésus Christ, lui qui a dit qu'il était la Vie. Nul ne sait ce que sera l'Eglise de demain, mais nous savons tous qu'elle sera vivante. Il y a des vieux troncs dans cette Eglise, mais qui n'empêcheront pas les petits brins de vie de surgir, de grandir et de fleurir. Tout est une question de confiance dans le mystète des racines, et quand ces racines sont la vie elle-même, il n'est plus possible de douter.

La Toussaint inaugure le mois de novembre. La Toussaint est la fête de tous ceux qui ont cru dans le mystère des racines. Novembre avec des feuilles mortes, oui, mais pas sans racines annonçant une nouvelle vie !

Pépitou

Le  mystère  des  racines
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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 19:56
Pardon  pour  le  passé

Jésus, je m'adresse à toi,

vivant, ressuscité, présent parmi nous

fidèles et évêques de différentes Eglises.

Tu es au milieu de nous parce que nous sommes

unies en ton nom et que nous nous aimons.

 

Nous sommes bien conscients de ce qui s'est passé

de tragique, de terrible dans les siècles antérieurs

Pour cela, nous te demandons pardon, Jesus.

Nous savons que ton amour et ta miséricorde

sont plus grands que tout

ce qui a eu lieu dans le passé

et tout ce qui pourra se produire dans l'avenir.

 

Nous nous abandonnons confiants

dans cette immense amour

Permets que nous soyons tes instruments

parmi beaucoup d'autres qui travaillent pour l'unité.

Donne-nous de vivre ces années

que nous avons encore, pour que tous soient un.

Pardon  pour  le  passé
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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 19:25
Livre : Guerir

Jésus guérit il encore aujourd'hui ? Comment prier pour la guerison ? Comment savoir si Dieu nous y appelle ? Atravers des témoignages contemporains, Mary Healy nous rappelle que Dieu se soucie de nos plus petits maux et nous montre que le Christ est le même hier et aujourd'hui. Toute l'ecriture et l'histoire de l'eglise nous invitent à une véritable conversation du coeur, nous encourageant à la confiance et à l'audace. Dieu veut offrir au monde sa guérison et sa miséricorde : il répand ses dons, gratuitement et en abondance, bien au-delà de nos attentes. Saisissons nous par la foi de ce merveilleux cadeau que le père fait a tous ses enfants pour offrir au monde. Osons prier pour nos guerison et pour celle de nos proches.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:22
18 janvier 1862 : le Mandement

Le "Mandement de Mgr l'êveque de Tarbes portant jugement sur l'apparition qui a eu lieu à la grotte de Lourdes" s'appuie sur tois arguments : le témoignages irrecusable de Bernadette, les fruits spirituels portés par le message, et les guérisons. Après un examen par une sous-commission et un tri opéré par le docteur Vergez, sept guérisons sont reconnues comme "oeuvres de Dieu" par Mgr Laurence.

Mgr Laurence ne prétend pas se prononcer infailliblement. "Nous jugeons que l'immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et jours suivants, au nombre de dix-huits fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugements au jugement du Souverain-Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle."

18 janvier 1862 : le Mandement
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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 10:15
Image  de  la  paix

Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la peinture de la plus belle image de la paix. Plusieurs artistes essayèrent. Le roi regarda les images, mais il n'y en avait que deux qui lui plaisaient et il avait à choisir entre ces deux peintures.

La première image représentait un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses qui l'entouraient. Au-dessus, il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui virent cette peinture pensèrent que c'était l'image parfaite de la paix.

L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et sans arbre au sommet.. Au dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. A côté de la montagne, il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.

Mais quand le roi regarda; il vit derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu des remous,la maman oiseau étaient assise sur son nid... en parfaite paix.

D'après vous, quelle image a remporté le prix ?

Le roi a choisi la seconde.

Parce que, explica-t-il, être en paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit ni trouble ni gros travaux. Etre en paix, c'est bien souvent être au milieu de difficultés et de désagréments mais être toujours calme dans son coeur.

Anonyme

 

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 09:40
Les pauvres, rencontre du vrai Dieu

Les plus pauvres sont détendeurs d'une connaissance de Dieu unique en son genre. Ils sont les révélateurs privilégiés de ce que la condition d'enfant de Dieu ne se laisse jamais étouffer en l'homme. Sans eux, sans la communion à leur humilation, sommes-nous si sûrs de croire au vrai Dieu ? Telle est la question que pose le fondateur d'ATD Quart Monde dans ces pages très stimulantes pour la méditation personnelle et la réflexion sur la situation des plus pauvres dans notre société.

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