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16 novembre 2019 6 16 /11 /novembre /2019 18:20
Ne  restons  pas  assis

A Lourdes, chaque jour, des pèlerins se rendent à la chapelle de la Réconciliation du Sanctuaire pour se confesser. Dans son homélie du 4 mars 2016, le pape François nous parle de la confession comme d'une source de grâce qui guérit les cœurs.

Le péché nous appauvrit et nous isole. Il est une cécité de l'esprit, qui empêche de voir l'essentiel, de fixer le regard sur l'amour qui donne la vie; et il conduit peu à peu à s'attarder sur ce qui est superficiel, jusqu'à rendre insensible aux autres et au bien. Combien de tentations ont la force de brouiller la vue du cœur et de le rendre myope!.

En regardant seulement notre moi, nous devenons aveugles, éteints et repliés sur nous-mêmes, sans joie ni vraie liberté.

Mais Jésus passe et il s'arrête. Alors un frémissement traverse le cœur, parce qu'on se rend compte que l'on est regardé par la Lumière, par cette Lumière aimable qui nous invite à ne pas rester renfermé dans nos propres aveuglements. La proximité de Jésus fait sentir que, loin de lui, il nous manque quelque chose d'important. Elle nous fait sentir que nous avons besoin de salut; et c'est le début de la guérison du cœur. Ensuite, quand le désir d'être guéri se fait audace, il conduit à la prière, à crier à l'aide avec force et insistance, comme le fait l'aveugle Bartimée : "Jésus, aie pitié de moi!

Comme Bartimée , bondissons : ne restons pas assis, relevons-nous! Retrouvons notre stature spirituelle, la dignité de fils aimés qui se tiennent devant le seigneur pour être regardés par lui dans les yeux, pardonnés et recrées.

La conclusion du récit de l’Évangile est pleine de signification : Bartimée "aussitôt retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin". Nous aussi, quand nous revoyons la Lumière pour regarder l'avenir avec confiance. Nous retrouvons la force et le courage pour nous mettre en route. 

Pape François

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31 août 2019 6 31 /08 /août /2019 18:18
Chers  malades

Biens chers malades,

Je viens au nom de Notre-Dame vous "mobiliser". Chevaliers de la souffrance et de la prière, chers malades, vous êtes déjà les grandes bienfaiteurs de Lourdes. Vous maintenez très hauts son niveau spirituel, vous l'empêchez de devenir un pieux spectacle. Vous marquez Lourdes de ce grand signe, celui que fit la Vierge de la première Apparition. Et qu'elle apprit à Bernadette : le signe de la croix.

 Vous êtes pour l'incroyant un problème et une inquiétude par où la grâce fait son chemin. Lourdes sans vous ne serait plus ce qu'il est. Vous êtes les grands témoins, ceux que personne ne récuse. Dans votre chair douloureuse est inscrit le message de la Vierge : pénitence, pénitence, pénitence ! Silencieux, vous êtes les plus éloquents prédicateurs de Lourdes, ses plus fidèles messagers. Au ciel seulement se découvrira la merveilleuse efficacité de votre apostolat et combien votre souffrance acceptée, offerte, aimée, aura valu de grâces et de conversion.

Des âmes vous attendent à votre insu, que par un cheminement souterrain, la grâce de votre souffrance ira toucher dans leur hostilité ou leur indifférence. Il dépend de vous qu'en cette année la Vierge puisse ramener au cœurs les plus rebelles et les plus fermés. Vous avez parfois rêvé d'un beau cierge allumé à la grotte pour exprimer votre merci. Votre souffrance se consumant dans l'amour, comme celle de Bernadette, n'est-il pas le plus beau de tous ? Ce cierge vivant de votre souffrance, à mon retour à Lourdes, je l'offrirai à Notre-Dame dans sa grotte. Il brûlera de manière mystique mais réelle. Notre-Dame se penchera sur vos douleurs, comme une Mère (c'est justement pour cela qu'elle ne les guérit pas toujours mais elle les apaise, elle les offre unies aux siennes, unie à celle de son fils, pour transformer en Miséricorde la Justice de Dieu. Chers malades, aidez Notre-Dame, aidez-nous à faire une année sainte de grâce et de paix. En son nom, je vous dis merci et vous bénis.

Allocutions de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et Lourdes, prononcée le 23 février 1957, à la veille du centenaire des Apparitions de Lourdes.

Chers  malades
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21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 14:32
Le  vase  brisé

Deux frères héritèrent d'un vase de Chine de grande valeur.

  • Nous devons le partager, dit l'aîné. Mais comment faire? Garde-le pour toi, dit le cadet. Je n'en ai pas besoin. Je n'en veux pas.
  • Il n'en ai pas question, répondit l'aîné. C'est contraire à mon sens de l'équité.
  • Alors, dit le cadet, prenons-le six mois l'un, six moi l'autre.
  • C'est beaucoup trop compliqué, dit l’aîné. Trouvons une solution plus simple.
  • Vendons-le, dit le cadet. Nous nous partagerons le montant de la vente.
  • Tu n'y songe pas, rétorqua l'aîné. Ce serait une insulte à la mémoire de notre père.
  • Alors, tirons-le au sort, ajouta le cadet.
  • Pas question, répliqua l'aîné. Je refuse de laisser le sort décider à notre place.
  • Dans ce cas, poursuivit le cadet, que propose-tu?
  • Battons-nous, dit l'aîné. Le plus fort aura le vase.
  • Cela ne m’intéresse pas, répondit le cadet. Nous risquerions de nous blesser et de nous en vouloir pour toujours. Je refuse de me battre avec toi pour cela.
  • Tu n'es qu'un lâche, riposta l'aîné. Tu as peur de te battre. Tu n'es pas un homme. Sous l'effet de la colère, il se mit à invectiver son frère, se jeta sur lui et dans sa précipitation renversa le vase qui se brisa en mille morceaux.
  • C'est ta faute, hurla l'aîné. Si tu n'avais pas été aussi lâche, rien de cela ne serait arrivé.
  • C'est possible, répondit le cadet. Tu voulais que nous nous battions pour ce vase. Maintenant, l'objet de notre litige a disparu. Allons-nous continuer à nous battre? Ou ton besoin de te battre est-il si fort que tout puisse devenir prétexte à des querelles entre nous?

Charles Brulhart

Le  vase  brisé
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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 18:00
Savoir  écouter

Chaque année, au mois de mai, il y a une "journée des communications sociales". Chaque année le Pape écrit un message à cette occasion. Voici quelques phrases tirées du message du Pape François :

 

* "Ce que nous disons et la manière dont nous le disons, chaque parole et chaque geste, devrait pouvoir exprimer la tendresse de Dieu... Et si notre cœur et nos gestes sont animés par la charité, notre communication sera porteuse de la force de Dieu.

 

* En tant qu'enfants de Dieu, nous sommes appelés à communiquer avec tous, sans exclusion...

 

* La communication a le pouvoir de créer des ponts...

 

* C'est pourquoi il est fondamental d'écouter. Communiquer signifie partager, et le partage exige l'écoute, l'accueil...

 

* Ecouter est beaucoup plus qu'entendre...

 

* Ecouter signifie aussi être capable de partager des questions et des doutes, de faire un chemin côte à côte...

 

* Ecouter signifie prêter attention, avoir le désire de comprendre, de valoriser, respecter, garder la parole de l'autre...

 

* Savoir écouter est une grâce immense, c'est un don qu'il faut invoquer pour ensuite s'exercer à le pratiquer.

 

Comment écoutons-nous les autres ?

Savoir  écouter
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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 16:48
Chercher  le  bonheur

Prenez soins de vous et des autres

 

Par mon métier, j'avais déjà conscience de la fragilité de l’existence, mais maintenant c'est autre chose. Tel un parfumeur qui extrait le nectar des plantes, je tente désormais de savourer chaque instant. Prendre soin de soi, c'est aussi s'écouter et respecter son corps en faisant du sport, en pratiquant une forme de méditation, en dormant suffisamment. Prenez soin des autres aussi, en essayant de soulager leur souffrance, en leur offrant votre présence. Une mode dirait que d'être gentil est ridicule. C'est un des plus beaux compliments que l'on puisse faire à quelqu'un.

Chercher  le  bonheur

Soyez dans l'action

 

Certains jours, je n'ai qu'une envie : rester avec mon chat, dans mon lit. Mais je m'oblige à y aller, à me lever. C'est là que je puise ma force. La force dans l'action. J'ai toujours été comme ça, avec un petit côté soldat de la santé ! C'est ça qui m'a aidé à tenir. Là-dessus, Charb m'a beaucoup appris ; pour cette homme courageux, vaillant, discipliné, il fallait toujours travailler, continuer, ne pas se lamenter. Son enseignement est un moteur.

Chercher  le  bonheur

N'ayez pas peur du changement

 

J'arrête mes chroniques à Charlie Hebdo car je dois passer à autre chose. Ce choix n'est pas facile mais il est essentiel dans la vie de savoir rompre, se séparer, pour avancer. Peu à peu, je réoriente ma vie, je m’attèle à d'anciens projets laissés de côté. Je suis moins dans l'immédiateté, lis davantage, renonce aux choses qui n'ont, à mes yeux, plus d’intérêts pour moi. Je fuis ce qui est désagréable aussi, comme la méchanceté que certains peuvent avoir. Je n'ai pas de temps à perdre.

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9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 11:02
Avec un Handicap

 Sur les parkings, il y a des places "handicapés", qui sont souvent bizarrement vides. Où sont-ils donc les handicapés que nous sommes ? Quelle est leur place réelle dans ce monde où nous avons tellement de mal à vivre ?

Si parfois quelqu'un acceptait de s’asseoir dans une de nos chaises roulantes, peut-être que le monde "roulerait" mieux !

Si parfois quelqu'un venait avec nous jouer aux chaises musicales, échanger la sienne contre la nôtre, peut-être qu'on entendrait mieux la petite musique de la fraternité !

Si parfois quelqu'un mettait sur ses oreilles le casque de notre silence, peut-être que le monde sentirait mieux ce coeur qui bat en chacun de nous ! Si parfois quelqu'un chaussait les lunettes de ceux qui voient avec le coeur, peut-être que nous pourrions tous ensemble pour la première fois chanter avec Edith Piaf "la vie en rose" !

Notre projet n'est pas de faire éternellement du sur-place dans des parkings. Nous avons besoin de vivre tous ensemble, de pouvoir nous dire les uns les autres combien nous sommes fragiles et éphémères, combien précieuse est une vie humaine.

Mettons-nous en route pour aller annoncer par toute la terre la bonne nouvelle de la fragilité : dans quelle crèche notre monde veut-il aujourd'hui accueillir ce nouveau-né ?

Avec un Handicap
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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 21:00
Faire  couler  l'eau

Qui maîtrise l'eau, maîtrise la vie. A mesure que la planète se peuple et que le changement climatique perturbe le cycle de l'eau, l'accès à cette ressource naturelle s'impose comme un enjeu majeur pour relever le défi de la faim.

Alors que des millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, il est urgent de garantir l'accès à l'eau à l'agriculture familiale qui seule répond aux enjeux de sécurité alimentaire, d'équité sociale et de durabilité environnementale.

Mais la concurrence pour l'eau s'intensifie du fait d'une planète de plus en plus peuplée, de l'industrialisation, de l'urbanisation et de modes de consommation alimentaire très gourmands en eau. L'eau utilisée pour l'agriculture est de plus en plus accaparée par d'autres acteurs économiques au mépris des droits historiques des petits paysans.

 

Faire  couler  l'eau

Autre facteur aggravant, le dérèglement climatique limite la pluviométrie et favorise l'aridité des sols. Ce tarissement de l'eau alimente par ailleurs de nombreux conflits pour son contrôle. Un risque croissant puisque, d'ici 2025, plus de la moitié de la population vivra dans des régions soumises à des pénuries d'eau (organisation mondiale de la santé 2017).

Dans ce contexte, le combat pour l'accès et pour une bonne gestion de l'eau est incontournable pour adapter les pratiques agricoles au changement climatique et prévenir les conflits néfastes à la sécurité alimentaire.

Faire  couler  l'eau
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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 19:24
La  Madone  de  Salingrad

Lumière dans les ténèbres... Un dessin de la Vierge et l'Enfant apporte dans la nuit de Noël 1942 un peu de lumière et d'espoir aux quelques soldats prisonniers réunis pour célébrer la Nativité dans un "bunker" à Stalingrad durant la deuxième guerre mondiale. Ce dessin sera appelé plus tard "La Madone de Stalingrad".

 

La Madone de Stalingrad est une image de la Vierge Marie dessinée par le lieutenant allemand Kurt Reuder, médecin de la Wehrmacht et Pasteur protestant, en décembre 1942 à Stalingrad (aujourd'hui Volgograd), Russie, pendant la bataille du même nom. L'original est exposé à l'église du Souvenir à Berlin, tandis que des copies sont désormais exposées dans les cathédrales de Berlin, de Coventry et de Volgograd en signe de réconciliation entre les anciens belligérants de la Seconde Guerre mondiale.

 

Un  simple  croquis

 

C'est un simple croquis fait au charbon au dos d'une carte d'etat-major. La Vierge Marie est représentée enveloppée dans un grand châle, tenant l'Enfant Jésus près de sa joue. Sur le bord droit sont écrits les mots Licht, Leben, Liebe ("Lumière, Vie, Amour") tirés de l'Evangile de Saint Jean. Sur la gauche le pasteur Reuber a écrit Weihnachten im Kessel 1942 ("Noël dans le Chaudron 1942") et en bas Festung Stalingrad ("Forteresse de Stalingrad"), Kessel ("chaudron"), est le treme militaire allemand pour désigner une zone encerclée et "forteresse de stalingrad" fut le nom donné à cette zone encerclée dans la presse nazie de l'époque. Le dessin fut rapporté en Allemagne par un commandant de bataillon de la 16° Panzergrenadier Division lors du dernier transport aérien à quitter Stalingrad encerclé.

 

Témoignage  de  réconciliation

 

Le pasteur Reuber fut, lui, fait prisonnier après la reddition de la 6° armée allemande et mourut le 20 janvier 1944 dans le camp de prisonniers de Jelabuga, environ 1000 kilomètres au nord-est de Stalingrad.

La Madone de Stalingrad devint célèbre en Allemagne lorsque les dessins et les lettres du Pasteur furent publiés peu après la guerre. La famille en fit don en 1983, à l'Eglise du Souvenir (Gedächtniskirche) à Berlin. Des copies furent faites du dessin et offertes aux cathédrales de Volgorad (ex-Stalingrad) et Coventry (Angleterre), en témoignage de réconciliation.

La  Madone  de  Salingrad
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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 12:04
Un  moineau  insignifiant

Petit, mais... pas si mal que ça! C'est comme ça que je me sens depuis que j'ai rencontré Jésus. C'était un beau jour d'été. Le blé était lourd et mûr dans les champs.

Nous les oiseaux, mais aussi les souris, les hamsters des champs et les lièvres, nous mangions à notre faim chaque jour. Nous nous sentions vraiment bien. Notre champ se trouvait sur la pente d'une montagne. Les gens venaient rarement ici. Mais un jour, une grande foule arriva dans notre tranquillité. Par précaution "on ne sait jamais -, nous nous sommes cachés derrière les épis, dans les arbres et dans les buissons. Les gens suivaient un jeune homme. Il prit place sur une colline et ceux qui le suivaient s'assirent dans l'herbe autour de lui. Le jeune homme commença à parler.

J'étais curieux. Qu'avait-il de si important à dire ? Je suis un petit moineau, ce qui me permet de me faufiler partout. Mon plumage brun passe absolument inaperçu. Et je peux voler presque sans bruit. Avec prudence j'ai voleté jusqu'au bloc de pierre.

"Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés", était-il en train de dire. Bon, ce n'était pas tout à fait mon problème. Ensuite, il enseigna une prière aux gens : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour !" C'était une belle demande ! Il avait une voix sympathique. Il faisait bon être près de lui. Pendant qu'il parlait, j'ai sautillé discrètement, de plus en plus proche de lui. "Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangerez", disait-il. A ce moment il me regarde ! Il me sourit. Puis, il me désigna de la main. Tous me regardèrent. "Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des greniers et votre Père céleste les nourrit". Oui, c'est exactement comme ça ! J'ai approuvé par ma plus belle mélodie ce qu'il venait de dire.

Évangile de saint Mathieu, 6, 19-34, l'histoire de la grande bonté de Dieu pour chacun de nous.

Un  moineau  insignifiant
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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 19:00
Les  deux  coqs

Dans une basse-cour d'un village vivaient deux coqs qui n'avaient jamais eu de conflits. Ils étaient même amis et partageaient le même poulailler en paix et harmonie.

Un jour, ils décidèrent que l'un des deux devait être le chef de la basse-cour. Ils passèrent ainsi de l'amitié à la rivalité et à la compétition, pour devenir dirigeant de la basse-cour. Ils décidèrent de s'affronter dans un combat. Le vainqueur serait alors le commandant du groupe. Ils se battirent longuement jusqu'à ce que le plus fort gagne la partie. Le perdant se retira au fond de la forêt en criant sa peine.

Le vainqueur, lui, monta sur le toit d'une des cabanes pour annoncer son triomphe et commença à chanter aussi fort qu'il pouvait afin que tous les voisins l'entendent.

Mais, par malchance, un vautour qui survolait la region l'entendit et sans hésiter s'élança sur lui et l'emporta, avec son orgueil.

(Fable de La Fontaine)

 

Moralité :

 

* La modestie est une grande vertu, surtout quand on est vainqueur.

* L'orgueil peut tout détruire, même la personne la plus importante dans la vie... Apprends à dire "désolé" et apprends à "pardonner".

Les  deux  coqs
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