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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 16:25
Ville  de  Lourdes

Blottie aux pieds des deux premiers contreforts des Pyrénées françaises, le Pic du Jer (948 metres), et le Béout (791 metres), Lourdes se trouve à trois kilomètres à l'est d'un lac glaciaire qui porte son nom. Véritable trait d'union entre la plaine et la montagne, Lourdes donne l'accés aux sept vallées du Lavedan et aux grands pôles touristiques pyrénéens.

Ville  de  Lourdes

La préhistoire

La région est fréquentée dès la préhistoire. La grotte des Espélugues est le plus ancien habitat de Lourdes. L'archéologue Jacques Omnès y a recensé divers outils, objets d'art et des êtres humains, datant pour la plupart du magdalénium (16.500 et 13500 ans). C'est dans cette grotte, située à deux cents mètres au dessus de celle de Massabielle, qu'a été mise au jour la représentation de la tête d'un cheval, sculptée dans de l'hivoire de mammouth.

Ville  de  Lourdes

Antiquiré

Un oppidum prénomain est peut-être bâti sur les promontoire rocheux qui accueillera plus tard le châteaux fort. Ernest Seyres découvre au XIX siècle trois autels votifs appartenant à un temple romain dédié aux Tutelles, divinités des eaux particulièrement vénérees dans le sud-ouest de la Gaule. Il découvre aussi sous l'ancienne église Saint-Pierre les vestiges d'une église paléochrétienne (Ve siecle).

C'est au cours de ce siècle troublé que le Bigorre est successivement envahie par les Vandales, les Alains puis les Wissigoths, qui integrent la région à leur royaume de Toulouse. Au milieu de tant de ravages les Bigourdans ont la consolation de vaincre en 406 les Vandales non loin de Lourdes.

Occupée par les Francs après la bataille de Vouillé en 507, la Bigorre est encore envahie par les Vascons puis par les Francs et érigée en comté au IXe siecle. Le château de Lourdes devient rapidement la principale résidence des comtes de Bigorre.

Ville  de  Lourdes

Moyen-Age

Au Moyen-Age avec la croissade des Albigeois, le château, considéré comme un des verrous de la province, est disputé entre différentes factions. Il passe sous la domination des comtes de Champagne, également rois de Navarre, puis entre les mains des rois de France sous Philippe le Bel, pour être ensuite livré aux Anglais en 1360 pendant la guerre de 100 ans et ce jusqu'au début du XVe siècle.

En effet, situé au carrefour de deux axes de communication majeurs, (vers l'Espagne au sud, vers Toulouse à l'est et l'atlantique à l'ouest) la ville abrite un marché d'assez grande importance protégé par le comte (premier mention au debut XIesiecle portant sur les revenus du sel). Ce marché fait encore référence au XIVe siécle, et reste donc une source de revenus importante piur celui qui se rend maître du chateau.

Ville  de  Lourdes

Renaissance

La ville va traverser les crises des XVIe siecle et XVIIe siècle. L'églises paroissiale est détruite lors des guerres de religion. Cependant, Lourdes sait tirer profit de sa situation. Elle est, entre autres, une étape sur la "route des bains" de Barèges, dont les sources servent à soigner les soldats bléssés et malades. Au cours de ces deux siècles, le château fort perd son importance stratégique; il conserve une petite garnison, constituée en 1788 d'invalides, mais fait de plus en plus office de prison d'Etat.

Ville  de  Lourdes

XIXe siècle

Au milieu du XIXe siècle la plupart des gens vont à Lourdes mais ne s'y attardent généralement pas. Ils ne traversent la ville que pour se rendre en tant que curistes aux bains de Barèges, de Luz-Saint-Sauveur ou de Causterets. Les thermes actuels sont édifiés de 1861 à1864 sous Napoléon III. Les eaux de Luz-Saint-Sauveur attirent successivement les duchesses d'Angoulemes (1824) et de Berry (1828). Toutefois, cette petite ville thermale acquiert une notoriété encore plus grande lorsque Napoléon III et son épouse, jusque-là sterile, se rendent à Luz en 1855 et donnent naissance à un fils l'année suivante.

Ville  de  Lourdes
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26 août 2016 5 26 /08 /août /2016 18:41
Le  château  fort

Le château forteresse

Lors de la conquête de la gaule, les Romains sont sûrements les premiers à trirer parti de la position stratégique du piton rocheux.

En 778, Charlemagne assiège la forteresse occupée par les Sarrasins, ayant pour chef Mirat. Cette légende, qui dit-on aurait donné son nom à la ville de Lourdes et qui a laissé les clefs de son blason raconte : un aigle laisse tomber, au bon moment, une truite aux pieds de Mirat, qui rusé, la porte au chef des Francs, lui laissant croire qu'il est encore pourvu en vivres. Charlemagne est prêt à quitter le siège mais l'évêque du Puy-en-Velay, qui l'accompagne, sauve la face en proposant à Mirat, affamé, accepte et reçoit le baptême sous le nom de Lorus.

Aux 11e et 12e siècles, la forteresse, quasi imprenable, est la résidence seigneuriale du comte de Bigorre. Elle devient ensuite une place forte pour contrôler les routes du piémont que vont se disputer différents princes, maîtres de la politique du Sud de la France.

Elle trouve, au 14e siècle, son extension définitive avec son système d'enceintes successives et la construction du donjon qui dominait trois autres tours.

Le  château  fort

Le château prison

En 1530, sous le règne d'Henri IV, le château devient domaine royal. On le nomme "Bastille des Pyrénnées" aux 17e et 18e siècles, en raison de sa nouvelle fonction de prison où le roi fait enfermer ses opposants.

Le grand architecte du roi Louis XIV, Vauban, propose en 1685 des améliorations qui seront réalisées partiellment par ses successeurs.

Au 19e siecle, le Génie militaire transforme le château en caserne. Il donne une nouvelle allure à cette architecture militaire et ajoute de nombreux bâtiments, notamment la poudrière. 

 

Le château musée

En 1921, le musée Pyrénéen voit le jour sous l'impulsion de Louis et Margalide le Bondidier. Passionnés des Pyrénées, ils rassemblent des collections sur l'histoire et les cultures montagnardes de la fin du 18e au début du 20e siècle. Leur devise, faire un vaste musée régional de toute la chaîne pyrénéenne franco-espagnole où "rien de ce qui est pyrénéen ne doit nous être étranger".

 

Le château fort et son musée Pyrénéen aujourd'hui

En 1995, le château fort, témoin majeur de l'hisoire de la ville du 11e siècle à l'époque moderne, est classé Monument Historique. Depuis 2002, le musée est labellisé "Musée de France" par le Ministère de la Culture.

Le  château  fort
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 10:22

 

 

 

cite-saint-pierre.jpg

 

 

Réalisé à la demande de Bernadette Soubirous, ce lieu d'accueil a été créé afin de permettre en priorité aux personnes ne possédant que de maigres ressources financières de venir en pèlerinage à Lourdes.

Le premier fruit qui apparaît est sans doute la paix intérieure. Souvent la Cité est la dernière porte à Laquelle on vient frapper quand la vie tout semble bouché.Quand le malheur sous toutes ses formes pèse trop sur une personne, elle ne sait plus où elle en est. La vie, elle-même semble avoir perdu tout sens. Pour elle, il ne reste plus qu'à aller à Lourdes se confier à la Vierge.

 

 

 

 

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 20:53
 vie ste b moulin de boly
C’est dans ce moulin que naquit Bernadette le 7 janvier 1844. Elle y vécut durant 10 ans. Ce moulin sera le moulin de bonheur.
vie ste b bartres
 A sept mois, Bernadette fut mise en nourrice à Bartrès
 vie ste b garde des mouton
 Bernadette retourne en 1857 a Bartres garder les moutons de sa nourrice.
 vie ste b 1er miracle
 Premier miracle de Bernadette ; la Séparation des eaux
 vie ste b se dechausse
 Bernadette se déchausse pour traverser le gué et rejoindre ses compagnons.
 vie ste b 1er apparition
 1ere apparition le 11 février 1958
 vie ste b decouvre la source
 Bernadette découvre la source lors de la 9eme apparition.
 vie ste b commissaire jacomet
 Le commissaire Jacomet interroge Bernadette en présence de M. Estrade.
 vie ste b ordres transmi au curé
 Bernadette transmet les ordres au Curé Peyramale.
 vie ste b le cachot
 Le cachot ou fut logée la famille Soubirous lors des apparitions a Bernadette.
 moulin lacadet
 Moulin Lacadet, aujourd’hui Maison Paternelle.
En 1859, après les apparitions, Monseigneur Laurence acheta le Moulin Lacadet pour en faire don à la famille Soubirous pour lui permettre de travailler.
  vie ste b infirmerie
 Au couvent Saint Gildard à Nevers, Sainte Bernadette fut charge de soigner les malades à l’infirmerie.
 vie ste b apothéose
 Bernadette murmura une dernière fois l’Ave Maria. Elle inclina la tète et mourut le mercredi de Pâques 16 avril 1878.
 vie ste b la grotte
 La grotte a l’époque des apparitions.
Au temps de Bernadette, la grotte était un lieu sale, obscur, humide et froid. On appelait cette grotte la « tute aux cochons », parce que c’était le lieu ou l’on conduisait les porcs. En ce lieu, c’est la rencontre entre la richesse de Dieu et la pauvreté de l’homme.
Le Christ est venu chercher ce qui était perdu.
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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 10:23

 

 

tombeau abbe peyramale

 

 

 

 A la demande des paroissiens, le curé de la paroisse fut inhumé dans la crypte de la nouvelle église. C’est un fait assez rare en France qu’un curé soit enterré dans son église. Il est décédé le 8 septembre 1877

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 10:16

 

 

moulin lacadet

 

 

 En 1859, après les apparitions, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, acheta le moulin Lacadet pour en faire don à la famille Soubirous pour lui permettre de travailler

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 10:07

 

 

l'hospice   

 

Les sœurs de la charité de Nevers ont animé à partir de 1834, l’unique hospice de Lourdes et créé une école pour jeunes filles. Bernadette Soubirous est accueillie dans l’établissement d’abord comme externe, de 1858 à 1860, puis comme pensionnaire de 1860 à juillet 1866. Elle y fait sa première communion le 3 juin 1858. C’est auprès des religieuses que Bernadette a nourri sa vocation.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 09:59

 

  le cachot

 

 

Le cachot est une ancienne cellule de prison ouvrant sur une cour intérieure. Les Soubirous y habiteront de 1856 à1858 avec leurs 4 enfants dans une pièce unique de 16 m2 environs. C’est là que Bernadette partira à la grotte pour rencontrer 18 fois la vierge Marie. Ce lieu nous rappelle que la vierge a choisi la plus pauvre et la plus ignorante pour révéler  à chacun qu’il occupe une place unique dans le cœur de Dieu.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 09:46

 

 

bartrès

 

 

  En novembre 1844, elle est confiée aux bons soins de sa nourrice, Marie Lagues. Elle retournera chez Marie Lagues 13 ans plus tard mais cette fois-ci en tant qu’aide de femme car Bernadette est «une bouche de trop à nourrir » dans une famille ou la faim est devenue une réalité. Epuisée par le travail, Bernadette n’a pas le temps de suivre le catéchisme du curé de Bartrés. Marie Lagues, le soir a la veillée, lui enseigne la foi catholique. L’élève a bien du mal a retenir toutes les leçons, au grand dam de son ancienne nourrice. Finalement, le 21 janvier 1858, Bernadette rentre à Lourdes pour préparer sa première communion.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 09:24

 

 

l'eglise paroissiale 

 

Dans la nouvelle église du sacré cœur inauguré en 1903 fut transféré les fonds baptismaux. Dans la crypte se trouve la tombe de l’abbé Payramale, le cure à l’époque des apparitions.

 

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  • : La vie de l'hospitalité du diocése de Besançon Belfort et son pélerinage à Lourdes
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