25 août 2019
7
25
/08
/août
/2019
08:48
De passage, à cette époque, à Lourdes les évêques de Montpellier, Charles-Thomas Thibault, et de Soisson, Paul-Arnaud Cardon de Garsignies demandèrent respectivement à rencontrer la voyante (les 17-20 juillet 1858).
Ils eurent la même réaction et s'en ouvrirent chacun auprès de l'évêque de Tarbes, Bertrand'Sévère Marscaron Laurence.
En effet, de séjour à Bagnères l'archevêque d'Auch, Antoine de Salinis, les reçut le 22 juillet avec le chroniqueur parisien, Louis Veuillot (1818-1883) qui les avait rejoints. Les trois prélats et le journaliste se rendirent immédiatement auprès de l'évêque de Tarbes.
On peut imaginer les échanges de propos qui eurent lieu, car dès le 28 juillet 1858, l'évêque de Tarbes suscita une commission d'enquête sur l'authenticité de ces faits.
De son côté, Louis Veuillot de retour à Paris, publia ce 28 août 1858 en première page et sur cinq colonnes un article dans l'Univers où il détailla les apparitions. A noter que, certes journaliste catholique, mais d'investigation avant l'heure comme on dirait aujourd'hui, Louis Veuillot put rencontrer personnellement Bernadette Soubirous et l'interroger... ce qui l'aida, en toute indépendance, à ce forger sa propre conviction.
Cet article eut un retentissement international. Il est un des seuls journalistes à avoir interrogé personnellement Bernadette.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
11 mars 2018
7
11
/03
/mars
/2018
20:27
Le docteur Boissarie est le plus célèbre parmi les directeurs du bureau des constatations médicales. La longueur de son activité a duree vingt-cinq ans, de 1882 à 1917. Mais aussi parce qu'il s'employa à faire reconnaître par l'Eglise un certain nombre de guérisons à l'occasion du cinquantenaire des apparitions, qu'il démontra la mauvaise foi, d'Emile Zola et qu'il écrivit plusieurs livres pour faire connaître l'activité du Bureau, son sérieux et son impartialité.
Pourtant, le jeune docteur Boissarie n'était pas prédisposé à croire aux miracles. En 1874, constatant dans sa clientèle un cas de guérison, il eut l'honnêteté de ne pas nier le fait mais s'abstint de l'attribuer à quelque cause surnaturelle.
Cette en venant à Lourdes quelques années plus tard, en participant à une séance du bureau des constatations médicales et en étudiant le cas d'une malade qui venait témoigner de sa guérison, qu'il "comprit" enfin. C'est pourquoi le docteur Boissarie sera toujours accueillant à ses collègues incrédules sur le plan de la foi, à condition, qu'ils soient honnêtes sur le plan des faits.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
25 mai 2015
1
25
/05
/mai
/2015
15:45
Il est né à Barzun en 1894. Eveque de Montauban au début de la guerre, il fut nommé évêque de Tarbes en 1947. Il restera dans la mémoire des locaux comme un homme courageux, entreprenant et intègre. Il a été un des rares ecclésistiques, avec l'archevêque de Toulouse Monseigneur Saliège, à s'opposer à l'occupation allemande et surtout à la politique anti-juive de Vichy. Ce qui lui a valu d'être interné à Compiègne. Il sut prévoir l'importance des foules pour le centenaire en faisant construire la Basilique souterraine Saint-Pie X, et il eut le courage de s'opposer à la politique mercantiliste du Cénacle. Il fut également à l'origine de l'édition des travaux de l'abbé Laurentin et de la création de la Cité Saint-Pierre du Secours Catholique. Il fut aussi aux premières loges dans des interventions en faveur des mal logés et des grévistes. Curieusement, les panneaux d'informations du Musée Trésor des Sanctuaires mentionnant la "réhabilitation" de Mgr Théas, sans qu'aucune explication ne soit fournie sur son éventuelle disgrâce. Monseigneur Théas a été élevé (avec 2100 de ses compatriotes), par l'organisation israélien Yad-Vashem, au rang de "Juste parmi les Nations" pour son action pendant la guerre. Il est mort à Pau en 1977. Son corps est inhumé à la cathédrale de Tarbes.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
25 mai 2015
1
25
/05
/mai
/2015
15:22
Il est ordonné prêtre en 1924, il s'occupe très rapidement du mouvement jociste (J.O.C.). En 1939, lors de la guerre, il devient aumônier. Prisonnier, il s'évade en 1940. Ses actions en faveur des prisonniers vont donner naissance à l'aumônerie des prisonniers de guerre. De 1965 à 1972, il est nommé Président de Caritas internationalis. Lors d'un pèlerinage militaire en 1946, à Lourdes, il prend la décision de créer le Secours Catholique afin de venir en aide aux pèlerins pauvres, et "d'allumer le feu de la charité". Amoureux de la nature, il trouve sur la colline de Barau le site exceptionnel pour édifier les premiers pavillons du Secours Catholique.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
15 octobre 2014
3
15
/10
/octobre
/2014
20:58
C'est à Bartrès, que Bernadette Soubirou âgée de sept mois, fut confiée en octobre 1845 à une nourrice. Marie Lagües, venait de perdre son petit garçon et recherchait un nourrisson. Bernadette y passa jusqu’à son 21eme mois. Par la suite, deux à trois fois par an elle venait passer quelques jours chez sa nourrice.
En septembre 1857, elle a 13 ans lorsque sa nourrice ayant besoin d'aide la fait revenir près d'elle pour garder ses jeunes enfants et lui confier le soins de quelques brebis et de quelques vaches. Ensuite elle est rentrée à lourdes en 1858, l'année des apparitions de la vierge.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
11 octobre 2014
6
11
/10
/octobre
/2014
09:05
Bernadette est de santé fragile depuis l'enfance, elle souffre en particulier de fréquentes crises d'asthme. Elle est soigné par le Docteur Dozous. Il est aussi le temoin de l'apparition du 7 avril. Il est venu là en savant désireux de contôler le phénomène de l'extase. La flamme d'un gros cierge brûle à travers les doigts de Bernadette sans que ses chairs ne soient atteints. Montre en mains, il constate que dix minutes s'écoulent ainsi;;; L'extase terminée, le docteur Dozous examine avec soin les mains de la voyante. "Il n'y a rien" déclare t-il. Il ne croyait pas aux apparitions; à present, il croit.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
11 octobre 2014
6
11
/10
/octobre
/2014
08:49
C'est a la confession que l'abbé Pomian reçoit Bernadette pour entendre le recit de la 1ere apparition. C'etait le 13 février 1858 deux jours après la vision à la grotte. "J'ai vu quelque chose de blanc ayant la forme d'une dame". La phrase, longuement préparée, est sortie, d'un coup, en patoie.
L'abbé Pomian est perplexe. Une chose l'a frappé : un bruit comme un coup de vent. Est-ce le souffle de la Pentecôte ? ou bien le ton sur lequel Bernadette l'a dit.
Il lui demande : me permettez-vous d'en parler à M le curé?. Elle permet sans hésiter.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
11 octobre 2014
6
11
/10
/octobre
/2014
08:34
Après avoir été professeur au petit séminaire de Saint-Pie, puis secrétaire de Mgr Laurence. Il est nommé directeur des missionnaires de Garaison par ce dernier. Puis, après les apparitions, il est détaché auprès de l'abbé Peyramale, curé de Lourdes, afin de l'aider dans son immense tâche d'organisation. Il profite de la fatigue et de la maladie de celui-ci, pour obtenir auprès de son évêque la séparation de la paroisse du "domaine de la grotte". Il est alors nommé premier chapelain des sanctuaires en 1866. Il est à l'origine de la plupart des bâtiments des sanctuaires et de ses environs.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
8 octobre 2014
3
08
/10
/octobre
/2014
21:13
Madame Milhet était une ancienne domestique qui avait épousé son maître. Elle est intriguée par le récit de Bernadette et elle a décidé avec son amie Antoinette Peyret, la fille de l'huissier, de tirer cela au clair. Le jeudi 18 février, elles partent toutes trois avant l'aube pour échapper aux curieux. Elles ont apporté un cierge, car il fait encore nuit, tandis qu'Antoinette a pris le nécessaire de l'huissier : papier, encre et plume. L'apparition commence. Bernadette qui, sur l'instance de Madame Milhet, demande à Aquero "Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ?" Aquero rit, et parle pour la première fois ; "ce n'est pas nécessaire."
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique
8 octobre 2014
3
08
/10
/octobre
/2014
20:42
Dominique Peyramale est un homme réputé pour ses colères sans lendemain. Il est perplexe concernant les apparitions et n'a jamais rencontré Bernadette avant le 2 mars. Peyramale deviendra ouvertement favorable aux apparitions dans les mois qui suiviront, mais il est d'autant plus difficile de savoir ce qu'il en pensait en mars 1858 qu'il a lui-même détruit dans ses notes et ses rapports les critiques qu'il jugera plus tard dépassées. Dans le même temps, il constate que, depuis qu'il est question de ces apparitions les offices connaissent une affluence inhabituelle et beaucoup plus de paroisiens qu'à l'ordinaire viennent se confesser.
Published by hospitalite-besancon
-
dans
personnage historique