La vie de l'hospitalité du diocése de Besançon Belfort et son pélerinage à Lourdes
Extrait d'une homélie du pape Jean-Paul II, donnée le 11 février 1988, à Rome, pour célébrer la mémoire de la première apparition de la Vierge de Lourdes.
A Lourdes, Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain. Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit. A Lourdes, Marie par l'intermédiaire de sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme "porte-parole de la volonté du Fils". Tout ce que la Vierge dit à la voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrive et arrive, reflète, en un certain sens, la "volonté" de la Vierge Marie : mais au nom de qui a-t-elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils divin ? Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère.
A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie. Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience chrétienne. A Lourdes, on apprend à souffrir comme le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme il l'a acceptée. A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on vit avec le Christ. Pourvu qu'on la vive avec le Christ. Soutenus par Marie.
A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement. Cest le devoir de la medecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse. A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour.
Saint Jean-Paul II