La vie de l'hospitalité du diocése de Besançon Belfort et son pélerinage à Lourdes
L’eau
L’eau que l’on recueille pour s’en désaltérer, pour s’en laver ou pour y être plongé.
L’eau de Lourdes est le signe d’une autre eau : celle qui coule du côté transpercé du christ en Croix, celle de notre baptême.
Le rocher
Dans le creux de ce rocher, le ciel a rejoint la terre par l’intercession de Marie.
La Bible nous répète cette phrase : « le Seigneur est mon rocher ».
Sur le rocher on vient s’appuyer pour demander de l’aide a notre peu de foi.
La lumière
Celle du cierge que Bernadette tenait à la main, dès la 3ème apparition, celle de la procession au flambeau du soir, celle des cierges laisses là pour continuer une humble prière.
Malade ou bien portant, riche ou pauvre, saint ou pêcheur, vous êtes la lumière du monde.
Les foules
Elles sont immenses, de toute race, langue et nation.
A Lourdes, on vit le rassemblement de tous les enfants de Dieu dispersés.
Les malades
Ils affluent à Lourdes, venant chercher la guérison du corps, mais surtout, la guérison du cœur, le courage de repartir et la joie de vivre.
A Lourdes, la bonne Nouvelle d’un Dieu amour est annoncée aux pauvres.
Le signe de croix
Le geste nous rappelle la parole de Saint Jean : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." L'invocation du nom du Dieu unique, Père, Fils et Saint-Esprit, nous met en face du mystère trinitaire, perfection de la relation d'amour.
Le signe de la croix est vraiment caractéristique des chrétiens. Dans l'histoire des apparitions de Lourdes, le premier geste de Bernadette quand elle voit la lumière dans la grotte, c'est de tirer son chapelet de sa poche et de porter à son front le petit crucifix.
Le chapelet
Le 11 février, Bernadette tire son chapelet pour faire le signe de la croix et non pour réciter la prière. Mais, une fois qu'elle est rassurée, Bernadette récite son chapelet et l'Apparition ne disparaît qu'une fois le chapelet terminé. C'est le chapelet qui a permis à Bernadette de retourner à la grotte le dimanche 14 février. Sa mère veut le lui interdire : elle craint que cette histoire d'apparitions ne leur attire des ennuis. Elle renvoie Bernadette et ses petites compagnes à François Soubirous, le père de Bernadette. Ce jour-là, il travaille chez Cazenave, l'homme qui assure le service de la diligence en direction de Bagnères. Le père commence par refuser l'autorisation, comme sa femme. Mais Cazenave le rassure : "Laissez faire les petites, une dame avec le chapelet, ce n'est toujours rien de mauvais." A sa façon, le charretier était un expert en spiritualité mariale.
La grotte
Tout d'abord la grotte de Lourdes évoque par sa forme le sein maternel, protecteur. Ce caractère est renforcé par le fait que la grotte comporte une niche, à taille humaine. C'est dans cette niche que Bernadette vit, le plus souvent, la Sainte Vierge, bien que l'Appartion ne restait pas immobile. Aux temps bibliques, quand il fallait trouver un refuge, on cherchait une grotte. Marie n'est-elle pas le "refuge des pécheurs"?
Ensuite la grotte de Lourdes n'est pas souterraine. Elle n'inspire donc pas la peur. Mais elle est exposée plein nord. Certains jours, à certaines heures, tôt le matin ou tard le soir, les rayons du soleil effleurent ses côtés. Mais ils n'y pénètrent jamais. C'est dans ce lieu sombre que Marie est apparue, le plus souvent souriante. La vie de chacun et, plus encore, l'histoire des hommes est souvent bien sombre! Une lumière, un sourire sont les bienvenus.
Enfin la grotte se traverse, comme les Hébreux ont traversé la mer rouge à leur sortie d'Egypte et comme le Christ a traversée la mort pour nous faire entrer dans la vie.