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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 18:34
Notre-Dame  de  Boulogne

Origine du grand retour

 

En 1938, Boulogne-sur-Mer accueille le 4° congrès marial. Pour sensibiliser les populations de l'Artois et du Boulonnais, deux prêtres imaginent ce que l'on baptise la Voie Ardente : conjointement des cierges contenant des parcelles de la "Sainte chandelle des Ardents", une croyance datant du début du XII siècle, et des reproductions moulées de la statuts nautonière de "Notre-Dame de Boulogne" vont parcourir le diocèse d'Arras pour relancer la piété.

Pour cela, Monseigneur Leprêtre commande une statue au sculpteur libanais Youssef Hawayek. On en fait trois copies en pierre.

Du 8 mai au 17 juillet 1938, trois des statues sillonnent le diocèse par trois itinéraires différents, et une quatrième le diocèse de Lille à partir du 25 juin 1938 pour rejoindre Boulogne-sur-Mer

Il est alors décidé de faire parcourir la France à ces statues pour rejoindre Le Puy où doit se dérouler le 5 congres marial en 1942. Une des statues part de Boulogne en septembre 1938, traverse la somme, arrive à Reims où elle est cachée chez les Trappistines d'Igny car la 2e guerre mondiale a débuté, franchit la ligne de démarcation, mais n'arrive à Lourdes qu'en septembre 1942.

 

 

Le grand retour

 

Du 28 mars 1943 au 29 août 1948, les quatres statues nautonières fixées sur un char à quatre roues sillonnent la France métropolitaine et les Antilles. En fin de pèlerinage, deux de ces statues reviennent à Boulogne. A la signification spirituelle du "grand retour" de la Vierge à son port d'attache (de Lourdes à Boulogne-sur-Mer) et du retour à la foi voulus par l'Eglise catholique, les Français associèrent une signification plus profane du retour de la paix ainsi que des travailleurs, prisonniers et déportés retenus en Allemagne. L'accueil de ces statues occasionna des manifestations grandioses : arcs de triomphes, multiples décorations et mobilise des foules, priant et chantant. Les deux autres statues ont effectué depuis Lourdes, un voyage sans retour. La première prend une voie maritime et reste en Martinique à l'issue du pèlerinage; la seconde prend une route à l'est et termine sa pocession en corse. Au total les cortèges auront parcouru 120.000 kms et visité 16.000 paroisses.

 

Notre-Dame  de  Boulogne
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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 20:53
Les  sept critères  de  guerison

Prosper Lambertini, cardinal de l'Eglise romaine, eut à s'occuper des procès de béatification et de canonisation dans le cadre de la congrégation des rites, entre 1712 et 1728. Il jugea que les guérisons attestées pour faire aboutir ses causes étaient qualifiées un peu trop facilement "miraculeuses".

Le prélat était homme de science. Elu pape en 1740 sous le nom de Benoit XIV, il fit accorder l'imprimatur aux oeuvres complètes de Galilée. Sur le plan médical, il créa une faculté de chirurgie et encouragea la pratique de la dissection.

Pour qu'une guérison soit déclarée miraculeuse, le cardinal Lambertini exigea que sept critères soient réunies.

Les  sept critères  de  guerison

1°) Il faut, en premier lieu, que la maladie soit grave, incurable ou de traitement aléatoire.

2°) Ensuite, il faut que l'affection qui a disparu ne soit pas arrivée à son stade ultime (d'evolution) : puisque, alors ou peu après, elle aurait dû cesser d'elle-même.

3°) Il faut encore que nulle médication n'ait été donnée ou, s'il est avéré que des médicaments ont été prescrits, qu'ils n'aient pu avoir d'action utile.

4°) En quatrième lieu, il convient que la guérison soit soudaine et obtenu en un instant.

5°) Il faut aussi que cette guérison soit parfaite et non incomplète ou partielle.

6°) De plus, il faut qu'aucune évacuation ou crise, digne d'être notée, n'ait précédé (la guérison) en temps utile et sous la dépendance d'une cause déterminée : car alors, si tel était le cas, la guérison ne saurait être considérée comme prodigieuse, mais, bien plûtot, naturelle, en totalité ou en partie.

7°) En dernier lieu, il faut que la maladie effacée ne se reproduise pas.

Les  sept critères  de  guerison
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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 19:07
Thèmes pastoraux

Les thèmes pastoraux datent de 1974. L'idée date de 1971 : les pèlerinages d'une même région apostolique ne pourraient-ils pas adopter un thème commun ? Les débats sur cette idée, en 1973, opposèrent les partisans de l'uniformité et ceux de l'indépendance. Finalement, l'adoption d'un thème unique est facilitée par la perspective de l'Année sainte de 1975. Pour s'y préparer, il serait bon de se réconcilier : le thème était tout trouvé !

Certains thèmes pastoraux sont plus liés à l'actualité de l'Eglise. D'autres s'inspirent directement du message de Lourdes. Depuis 1997, ils forment des unités plus ou moins longues, de trois à cinq ans. C'est le cas, notamment pour les trois années qui ont précédé le jubilé de l'an 2000, l'année jubilaire elle-même, marquant le 2000° anniversaire de la naissance de Jésus, et l'année suivante, destinée a assimiler la grâce de l'Année sainte. Ce cycle s'est étendu sur cinq ans au total.

 

Thèmes pastoraux

Les années 2002 à 2006 étaient centrées sur cinq "signes de Lourdes", c'est-à-dire ce que tout visiteur, même peu attentif, ne peut manquer de remarquer. Ce fut un autre cycle de cinq ans.

Un cycle de trois ans a commencé en 2007. L'année 2007 préparait au jubilé du 150° anniversaire (2008) par l'invitation a la pénitence qui est centrale dans le Message de Lourdes mais souvent oubliées. Lannée 2009 suivait Bernadette au-delà des Apparitions, pour montrer que le chemin de Bernadette, et donc celui du pèlerin, ne s'arrète pas à la Grotte.

A l'issue du jubilé de l'an 2000, le pape Jean Paul II avait invité l'Eglise à "repartir du Christ" et à être plus que jamais une école de prière. En 2002, il publiait une lettre apostolique sur le Rosaire. Les thèmes des années 2010-2012 mettent en oeuvre cette demande du pape défunt : nouveau cycle de trois ans.

Thèmes pastoraux
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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 10:05
Personnalité de Bernadette

Selon un témoignage unique de sa mère, Bernadette a depuis l'enfance "une tendance prononcée à la piété." Toutefois, parmi ses amis d'enfance, nul ne se souvient l'avoir vu faire preuve d'un zèle spécial pour la prière. Justine Laguës, la fille de son ancienne nourrice, déclare : "Pieuse ? comme une autre. Pour moi, j'etais alors enfant comme elle, et je ne remarquais pas tout cela". Bernadette ignore à peu près tout du cathéchisme et la mère de Justine, qui lui fait répéter les questions-réponses du livre, s'exaspère de son manque de mémoire : "Va, tu ne seras jamais qu'une sotte et une ignorante !" Plus tard, Bernadette dira : "C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie".

Al'époque de l'hospice de Lourdes (de 16 à 22 ans), sa piété est "ordinaire, mais irréprochable". En dépit "des nombreuses contraintes et de la charge émotionnelle et spirituelle" que ses visiteurs projettent sur elle, Bernadette sait rester elle-même. Elle résiste avec calme et fermeté, "révelant un charisme tranquille, un regard sûr, une conviction de la verité de son histoire, un refus digne et résolu des cadeaux et une génerosité simple qui ahurissent ceux qui connaissaient sa pauvreté".

Bernadette a beaucoup de charisme, de la simplicité, de l'assurance. Elle parle peu mais à un don de la repartie : elle séduit bien souvent ceux qui l'approchent. La sincérité de Bernadette semble "incontestable" à l'évêque de Tarbes : "Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle quand on l'interroge; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingéniosité touchante, et aux nombreuse questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à-propos, empreintes d'une forte conviction.

Personnalité de Bernadette
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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 18:08
La  nourrice : Marie Laguës

C'est le calme du soir. Au coin de l'âtre, Louise somnole, harrasée de sa journée de labeur et fatiguée aussi par le début d'une nouvelle grossesse. François est sortie quelques instant faire le plein de bois pour la nuit.

Soudain, la chandelle de résine qui grésille pour éclairer la pièce d'effondre sur le corsage de Louise. Surprise dans son sommeil, elle pousse un cri d'effroi. François accourt. Après les premiers instants de panique pour éteindre le corsage qui a pris feu, on constate que la brûlure n'est pas très grave. Elle sonne tout de même le glas de l'allaitement de Bernadette. De ce jour-là en effet, la maman qui attend une autre naissance pour février ou mars prochain doit renoncer à nourrir elle-même la pouponne. Bernadette par donc à Bartrès, à quelques kilomètres de Lourdes, chez une nourrice : Marie Laguës.

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 17:37
Le  cachot  de  la  déchéance

Leur cousin André Sajous a accepté de les accueillir dans la seule pièce de sa maison que lui, sa femme et ses quatres enfants ne veulent pas occuper. Ils n'ont pas osé refuser la demande d'accueil de François. Pourtant, même le sonneur de cloches, le forgeron Laffite, le boucher Blancard avaient essayé successivement de s'y installer. En vain; Trop malsin.

Cette vieille maison située au pied du château, et ne prenant le jour que du côté du soleil levant. Au premier étage, deux chambres, sont occupées par la famille Sajous. Au rez-de-chaussée, une première pièce qui sert d'atelier au maître tailleur de pierre; enfin au bout d'un corridor, une chambre obscure, donnantsur une petit cour où l'on entasse du fumier.

Cette pièce servait autrefois de prison jusqu'en 1830. Les traces du passé demeurent : des barreaux à l'une des fenêtres, les dalles d'ardoisses au sol, les solives noires au plafond et ces murs au crépi effrité sur ces pierres épaisses, qui semblent encore imprégnées des confidences de voleurs ou des jurons d'ivrognes.

La famille Sajous, qui habite au-dessus du cachot, les entend, chaque soir, prier Dieuensemble. Ils sont sidérés de l'Esperance, qui les anime malgré tout. Mais leur situation n'est pas brillante.

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 19:17
Couronnement de la statue de la Vierge

Le 3 juillet 1876, au lendemain de la consécration de la basilique de l'Immaculée Conception, est célébré le couronnement d'une statue de la Vierge, destinée à être placée devant la future basilique du Rosaire. Le couronnement est un acte liturgique qui ne peut être célébré que sur l'ordre du Saint-Père. Il y a une affinité entre le "pélerinage des bannières" en 1872 et le couronnement de la Vierge en 1876 : ce sont deux gestes d'une nation tout entière.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 21:22
18 janvier 1862 : le Mandement

Le "Mandement de Mgr l'êveque de Tarbes portant jugement sur l'apparition qui a eu lieu à la grotte de Lourdes" s'appuie sur tois arguments : le témoignages irrecusable de Bernadette, les fruits spirituels portés par le message, et les guérisons. Après un examen par une sous-commission et un tri opéré par le docteur Vergez, sept guérisons sont reconnues comme "oeuvres de Dieu" par Mgr Laurence.

Mgr Laurence ne prétend pas se prononcer infailliblement. "Nous jugeons que l'immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et jours suivants, au nombre de dix-huits fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugements au jugement du Souverain-Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle."

18 janvier 1862 : le Mandement
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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 20:00
Le  premier  Ave  Maria  de  Lourdes

Le 27 mai 1873 : l'abbé Gaignet, prêtre du diocèse de Luçon, composa un refrain et huit couplets sur un air populaire pour accompagner les pèlerins de la gare à la grotte. Le chant ayant eu immédiatement un grand succès, le compositeur fut prié d'inventer d'autres couplets. Pour faire bonne mesure, il en écrivit une soixantaine. Le style ayant vieilli et mai 1968 étant passé par là, le texte fut ré-écrit par le chanoine Le Bas, de Versailles, aidé de diverses compétences. La nouvelle version entra en vigueur en 1969 et demeure inchangée jusqu'à ce jour. L'intégralité des couplets n'est chantée qu'une fois par an : le 18 février, lorsque, pour la fête de sainte bernadette, la procession part de l'église paroissiale, comme aux premiers temps.

Le  premier  Ave  Maria  de  Lourdes
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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 21:10
Acquisition  du  moulin  de  Boly

C'est au moulin de Boly que Bernadette a passé les dix premières années de sa vie. Ce lieu était le "moulin du bonheur" : la famille Soubirous, alors, n’était pas dans la misère et l'amour des parents était solide. A cause de difficultés financières, la famille du partir, passant de logements en logements toujours plus pauvres jusqu'à échouer au cachot en 1856. En acquérant le moulin de Boly, les sanctuaires ont rendu possible la découverte d'une période capitale dans la vie de Bernadette : son enfance.

Les guides Expliquez-moi

Acquisition  du  moulin  de  Boly
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